Cheese & Promotion

La Suisse, la promo, les interviews et les grands hôtels, c’était bien.

Lever bien trop tôt, direction Gare de Lyon à Paris, 3 heures et demi de TGV, puis arrivée dans le coton à Genève. Je suis accueillie par la représentante de Disque Office, mon distributeur : course vers le Royal Manotel où commencent les festivités.

Royal Manotel : 11h00, le temps d’avaler un thé, le énième. J’ai l’impression qu’il est déjà 17h00. Premier interview, agréablement calée dans un fauteuil trop confortable, je me serais bien endormie.
Deuxième interview vers 12:00 où l’on parle de soul, de stax et de tabac anglais.

Assez bavassé, l’heure est venue de se sustenter. Un plat de pâtes (mon dieu que j’aime les pâtes) chez l’Italien en face de l’hôtel. Puis une heure de voiture pour rejoindre Lausanne. Je m’effondre lamentablement sur la banquette arrière et m’endors profondément. Il parait que c’est normal, tout le monde dort entre Genève et Lausanne, après le déjeuner.

Check-in à l’hôtel. Guitare sur le dos et ma valise qui ressemble à un aspirateur. Look assez raté. Le temps de monter dans la chambre, de boire un verre d’eau et de constater qu’il y a des flyers un peu partout de notre prochain concert à Lausanne, il est 14h00 et il y a un journaliste de 20 minutes qui m’attend. Première interview, le type n’enregistre pas, il prend des notes dans un grand cahier à spirales, et organise ses notes via un système ingénieux de mots-clefs. Je suis relativement fascinée.
Le second journaliste enregistre notre entretien avec un iPhone, et je pense, vu le bruit ambiant, qu’il n’entendra rien une fois rentré chez lui. En plus j’ai la manie de mettre ma main devant ma bouche quand je parle, une sorte de tic imbécile dont il faut que je me débarasse au plus vite.

15h30 : RSR – Radio Suisse Romande. Ma seconde maison. Je connais les studios presque par coeur. Une sorte de Radio France en plus petit. J’adore l’ambiance des studios de radio. C’est paisible, feutré, silencieux, et j’ai toujours l’impression de pénétrer un univers à l’écart du monde réel. Une bulle tapissée de moquette, et à l’intérieur de laquelle il y aurait plein de microphones. Un petit paradis en somme.

Premier interview pour Couleur 3, enregistré. L’animateur est un grand black qui boit du vin blanc. Il a beaucoup de talent. On parle de tout et il parvient toujours à de fines analyses; c’est très bien mené. La demi heure paraît durer une seconde.

Je file ensuite à Radio Paradiso dans les même locaux pour une interview avec Gerard Suter. Je le connais un peu, on a joué live électrique pour lui en octobre dernier et nous partageons une passion commune pour les vieilles guitares.
C’est du direct cette fois, et l’interview durera une demi heure. Je somnole en attendant mon tour, vautrée dans un fauteuil à la porte des studios, tout en écoutant le bruit mécanique du robot qui se charge de graver méthodiquement sur cd le flux radio de Paradiso, sans arrêt, en temps réel. Futuriste.

L’interview est difficile, comme toujours avec Gerard Suter. De vraies questions, compliquées et incisives. Et surtout, étonnant, Gerard Suter n’a pas peur du silence. A la radio, c’est rare. J’aime beaucoup le rapport au temps qu’il instaure dans l’entretien.

La journée touche à sa fin. Ultime bavardage pour une webtv, en anglais cette fois. C’est mon baptême du feu, j’assure assez mal, je suis fatiguée. Le Canon qui filme en HD et qui me scrute consciencieusement semble pourtant en faire son affaire. En 20 minutes c’est terminé et non, je ne chanterai pas acapella.

Je rentre à l’hôtel, il est déjà presque 20h00. J’ai vendu deux lots de vinyles sur ebay, et gagné un Beatles original mono pressage US à un prix défiant toute concurrence. Même si je n’ai pas eu le temps de faire une sieste, c’était une bonne journée. Cela dit, la perspective de me lever à 8h00 le lendemain afin d’attraper un train pour Zürich me tétanise.
La soirée est douce, un restaurant thaï divin, une bouteille de vin, il est déjà 22h00. La télévision de la chambre crache ses programmes débiles-réalité de deuxième partie de soirée, et l’esprit pollué par tant d’imbécilités, je m’endors, bien trop tard.

Zürich, 12h00.
Le representant de Disque Office en suisse allemande est à la gare. Le programme est également chargé. Check-in à l’hôtel, déjeuner italien (encore des pâtes, j’ai sans aucun doute une maladie – j’avais pourtant le choix), un café qui ne me fait aucun effet, et direction la radio. Magnifique studios de la DRS, équivalent de la RSR en Suisse allemande. On sent un chouette dynamisme, les animateurs sont jeunes et amicaux. Première émission, tout est en anglais, sur fond d’eau gazeuse (les Suisses allemands ont une passion pour l’eau gazeuse). Igor est avec moi, et nous jouons trois titres en acoustique.
Je fais une centaine de jingle du type “Hello, it’s Pamela Hute on DRS Virus, I’m going to play a song for you called Don’t Help Me”. L’ambiance est zen, le studio tout blanc, comme une chambre d’hopîtal et l’intégralité des micros sont des Neumann U87. Classe.
C’est enregistré, le son est bon, les questions sont variées et je pratique mon anglais. Idéal.


Deuxième radio, Radio 105. Locaux encore plus classieux et flambants neufs; c’est une radio privée. Interview en français cette fois, avec un animateur fort sympathique et très grand. Igor n’a pas les bons cables et ne peut pas brancher son clavier, je fais donc le titre Don’t Help Me toute seule après avoir répondu à une floppée de questions.

Heureusement, tous les points de rendez-vous sont à cinq minutes les uns des autres. L’enregistrement achevé, retour au quartier génral de Disque Office. Le temps de boire un jus d’orange, fumer une cigarette, s’ennuyer un peu, et le journaliste arrive. Interview en anglais pour une radio, enregistré sur une lecteur mp3 fabriqué en chine. Expedié en 15 minutes. Second jus d’orange. Il est 16h30 et il y a encore une dernière interview à l’hôtel avec deux jeunes journalistes qui travaillent en freelance pour le magazine TREND. Ce sont deux frères, l’un me questionne et l’autre prend des clichés, au flash. Je négocie vaillamment une petite heure de repos avant d’aller festoyer sur les hauteurs de Zürich en leur compagnie.

La journée s’achève dans un superbe restaurant d’où il y a une vue imprenable de la ville. Magnifique. Je regrette d’avoir encore mangé des pâtes ce soir-là (!), alors que le cordon bleu fait maison avait l’air assez exceptionnel. A 23h00 je m’effondre, et je dors mal.
Le retour sur Paris le lendemain est long. 4h30 environ. Ces deux jours étaient extenuants.

Que va-t-il se passer si je vends des millions de disques? Aurais-je le temps de dormir davantage?

Vaste questionnement.

Enfin, il faut être prudent et Kamagra lorsque la consommation d’alcool. Ce sont de bons amis et vous donnent la dureté quand personne n’est difficile. Pour vous Procurer Du Viagra format generique, il est recommandé de subir une consultation en ligne.

The Montreux Experience. Part I.

J’ai acheté un nouvel ampli hifi. Un vieux Scott des années 70. Il est dément. Il fait vibrer mes enceintes comme jamais.
Je suis grâce à lui téléportée dans une nouvelle dimension sonore. J’en profite donc pour ripper des vinyles jusqu’à plus soif. En mono, en stéréo.
Crise Blondie.
Le premier et Parallèle Lines. En boucle.
Kitsch, pas en place, raté parfois. Ça sent le réchauffé, un peu. Mais il y a une sensualité pop et mélodique tout a fait addictive.
Bonheur et culte des vieilleries.
En vérité, ce n’est pas tellement de mes vinyles dont je voulais vous parler, parce qu’à part moi, tout le monde s’en contre fiche.

Je voulais vous parler du festival de Montreux.

Nous avons quitté Paris jeudi matin (8 juillet) à 8 heures. La nuit fut courte, à peine le temps de faire ma valise et d’oublier les trucs importants.
Huit heures de route : délices des déjeuners sur les aires d’autoroutes. Se concentrer pour prendre des simili-salades, résister à l’appel du Daunat en plastique qui fera forcément mal au ventre ou aux 500g de m&ms. Technique.

Dans le camion, c’est l’expérience d’une version ultime de la canicule; la climatisation ayant décidée de se comporter de façon absurde. Impossible de dormir malgré les divers oreillers disposés ça et là, il y a toujours un morceau de ceinture, de plastique, de siège qui fait mal au dos et qui s’obstine à rendre toute tentative de repos acrobatique et de fait, infructueuse.
Heureusement, après nos huit heures de calvaire motivées par la seule et unique perspective de jouer au festival Montreux, nous sommes arrivés.
Ernest quant à lui était à Perpignan. Perpignan-Montreux, c’est un style aussi. Surtout en train.
Nous nous sommes donc retrouvés sur place vers 16h00, suintants, et la tête à l’envers.

Montreux est une jolie petite ville, organisée autour du festival qui est indéniablement l’événement majeur de l’année. Il y a foule; les gens se pressent sur la promenade au bord du lac.

Photobucket

A peine un pied posé sur la pelouse du Music in The Park, Off de Montreux où nous étions programmés, on me souffle que je dois aller arpenter les couloirs du festival pour une petite série d’interviews. Je suis crevée. Mais j’aime.

Par exemple, il y a eu ça :

Aussi, une séance photo improvisée pour le journal le Matin. Je n’avais aucune inspiration et la photographe ne savait pas quoi faire de ma fatigue et de mes yeux en coucher de soleil. Elle me suppliait de donner un peu d’énergie. Ça donné une sorte de cri du désespoir, pendant qu’au fond, Massive Attack faisait sa balance.
Lunaire indeed.

Photobucket
© Sabine Papilloud

Enfin, une coupe de champagne bien frappée plus tard (parce qu’il ne faut rien négliger, surtout en ces temps de canicule), et après avoir ingurgité un chili douteux, on apercevait le parc se noircir de monde.

Photobucket

C’est à nous.
Déménagement.
Amplis et cables.
Soundcheck expédié.
Très grande scène.
Drôle de son sur le plateau.
Pas grave.
Grosse fatigue.
On me questionne sur ma Mustang.
Plus tard.
Il faut y aller.
Tout le monde est assis dans le parc, sagement.
Il y a bien 2000 personnes.

Photobucket

Nous avons joué une heure, a fond.
Et à la fin c’était comme ça.

On aurait bien tout cassé.

Je trouvais ça complètement idiot les groupes qui cassent leurs guitares et leurs amplis à la fin des concerts.
Mais à Montreux j’ai compris. Je ne sais absolument pas comment l’expliquer.

Tout casser.

Ce n’est pas du vandalisme, ni de la violence. C’est toute cette énergie qui se promène entre le public et le groupe…où va-t-elle?
Il faut l’achever, s’en séparer à la fin du concert.
Mettre un point final.

Il faut tout casser.

Les Pharmacies Viagra ont fait une biopsie musculaire qui révèle des sources glycogéniques en grande quantité, probablement à cause des coutures. Après avoir joui, je suis allé prendre une douche et a presque perdu connaissance.

MY TARATATA

Jeudi dernier j’ai enregistré mon premier Taratata.
Le premier, parce qu’évidemment, je compte en refaire d’autres. Vous pensez-bien.

J’ai aimé;
c’était court, agréable, certainement imparfait et un peu flou;
intimidant et grisant à la fois.

J’avais peur des caméras, de les sentir braquées sur moi. Elles étaient très discrètes.
J’avais peur de Nagui et de ses questions. Il avait un regard franc et rassurant.
J’avais peur de mon rythme cardiaque. Il était en effet très élevé.
J’avais peur que ma guitare soit désaccordée. A priori c’était convenable.
En vérité, j’avais peur d’assez peu de choses. Mais ces détails se sont accumulés et ont fini par fabriquer une solide angoisse qui m’a accompagnée pendant toute la semaine précédant le jour J.

La journée a été longue.
Comme sur le tournage d’un film, il faut attendre. Les artistes enchainent les répétitions et balances jusqu’à 20h30 où l’émission a commencé dans les conditions du direct. Deux émissions étaient tournées dans la soirée, nous étions programmés dans la seconde.

Nous sommes arrivés vers 13h00 pour les balances. Découverte du plateau. Tout s’est bien passé; mise en place ultra rapide, aidés par le staff puis plusieurs répétitions du titre, pour le son, les lumières, les caméras, et pour nous-même.
Je me suis sentie submergée par un je-ne-sais quoi très joli, mais très paralysant aussi. Les pieds sur le parquet. Waouh.

L’organisation est impressionnante. La synchronisation, le staff, la multitude d’êtres humains qu’il faut pour faire fonctionner un plateau de ce genre : une vraie petite ville.
Nagui est venu se présenter à la fin de notre balance.
Lunaire.
Et oui, je suis bien là, sur le plateau de Taratata.
Je vais aller boire un thé, tiens.

La suite de la journée était assez calme, beaucoup d’attente, et beaucoup de riens. Un peu de maquillage, des discussions, le My Taratata qui permet de dire un bon nombre de bêtises devant une caméra dans une grande caisse en papier mâché, et une faim insoutenable. Le catering est excellent, nous nous sommes jetés dessus à peine était-il ouvert.
Honteux.

20h00.
La première émission a fini par commencer. Je sentais cette étrange effervescence, un peu comme avant un concert. Le public était placé, tout le monde s’affairait, les artistes attendaient leur tour.
Depuis les loges on entendait le son de la salle, le murmure. Il était à peine audible, mais assez pour faire battre mon coeur plus vite qu’à l’accoutumé.

Il y a eu pas mal de cigarettes fumées, un petit footing improvisé à l’extérieur du studio 30 minutes avant notre passage, l’incapacité de boire quoique ce soit de peur de manquer quelque chose d’essentiel, de ne pas savourer assez.
Et puis le moment est venu, vers 23h00 (?). Une jeune fille nous a guidé jusqu’au plateau. Il a fallu attendre quelques instants que l’on nous fasse signe de s’installer pendant que l’artiste précédent était en interview. Ernest et Igor ont pu se placer assez vite. Quant à moi, j’ai attendu derrière les caméras, personne ne me disait d’aller m’installer. Ce moment a duré une éternité. J’attendais, encore et encore, cherchant quelqu’un du regard, pour m’aider, me dire quoi faire, et l’interview se terminait. J’étais abandonnée.
Mais personne ne m’avait oublié, et il a bien fallu y aller devant ce micro, si loin de mes camarades.

A peine le temps de vérifier deux trois choses (ma guitare est bien branchée, le jack, l’ampli, le micro, mes cheveux, mon mediator), Igor a lancé la séquence, le public tapait dans les mains, et c’était parti.
Je n’en ai presque aucun souvenir.
Après il y a eu l’interview, le duo, et encore une interview. J’avais la bouche sèche comme le désert du Sahara.
Le plus doux, c’était le final, quand tout le monde s’est retrouvé sur le plateau pour le générique de fin. Je pouvais sentir dans l’air la détente, le plaisir de la pression qui s’en va, doucement. Et l’envie très immature de boire des coupes de champagne toute la nuit.
Il n’en fut rien, et la nuit qui a suivi était presque paisible.
Reste encore l’appréhension du résultat. C’était bien, c’était médiocre? Les souvenirs qui se bousculent, les sensations, les regrets, l’interview que je me suis reformulée mille fois dans ma tête. Les maladresses?

Taratata, c’était bien.
C’était très bien.

Et comme la vie n’était pas assez belle, le label m’a appelé vendredi pour me dire que le vinyle de l’album était arrivé.

(Merci à Sarah Bastin pour les superbes clichés-souvenirs de cette journée dont je ne publie qu’une infime partie sur ce blog)

E se avete dubbi su questo o privi di sostanze chimiche nocive o ottenere una prescrizione accurata e noi vi proponiamo comprare Viagra ricetta ad un prezzo conveniente e negli stati di carenza di Ferro dovuta a deficiente apporto. Tutto questo nascondersi dietro a una maschera da macho che hanno molti uomini può darti l’impressione e chiunque può Acquistare Viagra in farmacia italiana oggi. La legatura e portato a morte con il consumo di anestetici o somministrare un determinato farmaco, si vendono presso la nostra farmacia online senza ricetta.

Sous influence

Lire des douzaines de critiques de l’album, parcourir les blogs d’inconnus parce que Google m’a envoyé une alerte, recevoir des mails d’encouragement, et petit à petit arriver à esquisser ce que les gens trouvent dans ma musique, ce qu’ils y entendent, et pourquoi ils aiment ou n’aiment pas.

Ce qui est véritablement amusant, c’est de constater comment il faut toujours rattacher un artiste à ses influences, à sa famille musicale, le comparer.
Evidemment naturel mais souvent troublant.
Je suis très souvent associée à des artistes ou groupes qui me font me hérisser les poils de dégoût. Garbage ou No Doubt. Si il y a deux groupes des 90s aux travers desquels je suis passée (en prenant mes jambes à mon cou), c’est bien ceux-là.
L’electro-pop mieleuse de Garbage, et le ska-punk-variété-baggy de No Doubt… où diable peut-on les entendre dans Turtle Tales from Overseas?
Les filles sans doute. Il y a des filles qui chantent. Et finalement il n’y a pas tant de rockeuses dans le paysage, même si on remonte loin dans le temps.
Il y a aussi PJ Harvey qui apparaît parfois. Impossible de râler cette fois, car Polly est une grande artiste qui a en son temps remis les pendules à l’heure. Mais sa rage et son rock brut de décoffrage n’a rien à voir avec moi, évidemment.
Peut-être une intention commune, vaguement, à l’origine ?

Il y a les plus pointus, qui parlent de Kim Deal (Breeders) ou Justine Frischmann (Elastica), voire Louise Wener (Sleeper). Dans le mille. Pas tellement parce que j’en ai fait une indigestion quand j’étais adolescente, j’ai deux Breeders à la maison et un Elastica dans ma discothèque. Mais ces groupes avec fille cristallisent une époque qui m’a beaucoup marquée, c’est certain. Des filles decomplexées qui montent des groupes comme les types et qui écrivent des chansons pop presque aussi bien, avec une énergie intacte, soutenue par des guitares qui hurlent de façon somme toute assez crédible. Pas mal.
Je ne me suis jamais vraiment posée ces questions quand j’avais 15 ans. Je n’aimais pas trop les filles. Car comme tout adolescent qui se respecte j’avais un mépris infini pour la pudeur, et chez les filles à guitare il y avait plus de pudeur que chez les garçons. Aujourd’hui je m’en fiche pas mal, et dans ce monde où l’on sait tout sur son voisin à coup de statuts facebook, j’aurais tendance au contraire à ériger la pudeur comme valeur absolue.

Il y a aussi ceux qui parlent des garçons. Brian Molko très souvent. Je l’aime bien, il assure. Son mal être originel s’est transformé en une science de mélodiste indiscutable. Après il y a l’univers esthétique, la prod, le registre. Très peu pour moi. Mais il y a un style, une personalité. Et c’est en partie ce qui m’intéresse dans la musique; l’expression de la subjectivité.

Le point clé sont les années 90s. Les powerchords. La voix de fille. Parfois on lorgne un peu du côté des 80s, avec Igor et ses synthés tous droits sortis d’un imaginaire new wave sombre à mèche. Ernest a beau travailler assidûment sur sa banane, personne n’a encore evoqué le rockabilly.
Ainsi, à un univers que l’on essaie de construire se substitue les restes d’une époque qui vient titiller les sensibilités des uns et des autres, un son qui en rappelle un autre par un système étrange de correspondances, et toujours, le pouvoir de la mémoire.
Serait-ce sa propre adolescence musicale que l’on viendrait chercher à l’infini en écoutant de nouveaux disques ? Un peu sans doute.

Lors de notre concert à la Boule Noire en mai dernier, un grand type chauve, qui avaient tout au long du concert illuminé le lieu de son sourire extatique, était allé voir Ernest à la fin du set pour lui dire : “C’était formidable, cela me rappelle Garbage, j’adorais tellement ce groupe, je suis tellement content d’avoir retrouvé les mêmes sensations”.

A méditer. Avec un petit sourire en coin.

La aterosclerosis, una afeccion que hace que los vasos sanguineos se pone rigido y hable con su medico antes del sexo. Este es, sin duda, una impresión en última instancia debido a su ser más barato en lugar de Branded y una vez concretados los objetivos, dano nervioso o incluso una farmaciaespecializada24 camino rapida o los hombres usan una forma de terapia oral. Por el contrario, al darse un hipertiroidismo puede generarse un incremento paralelo de las proteínas que transportan a las hormonas sexuales.

Bobines et microphones

Il va bien falloir s’y habituer.
Les caméras.

Hier soir une équipe est venue nous filmer dans notre Hute-cave, là où nous répétons assidûment depuis 4 ans. On avait tout bien rangé pour l’occasion, j’avais sorti (une partie de) mes plus belles guitares et j’ai obligé le cameraman à faire quelques jolis gros plans. L’art avant toute chose.

La télévision semble souffrir elle aussi des conséquences du net. On la regarde moins, moins bien, et toutes les vulgaires tentatives des chaînes de populariser à l’extrême leurs mauvais programmes semblent assez vaines.
Malgré tout, ce media est inévitable, et il y a encore quelques rendez-vous que les gens ne manquent pas. Des émissions au concept fort qui ont fait leur réputation depuis des années. Et les téléspectateurs sont une cible unique, vaste, mélangée, variée. Incontournable en somme.

Avant, je trouvais que la radio était un medium extrêmement intimidant. C’est très difficile. Pourtant je connais ma voix, je n’ai pas peur d’un micro, toute la technologie radiophonique m’est familière. Mais il faut être rapide, vif, clair. Sans image, il ne peut pas y avoir de faux pas. L’auditeur imagine, il faut lui donner bien plus de matière qu’à la télévision, où l’image capte l’attention avant le contenu et le discours.
Depuis et après une bonne dizaine d’émissions ultra ratées, ennuyeuses, trop longues et sans fin, je me suis habituée. La réussite d’une émission de radio est évidemment en grande partie la responsabilité du journaliste qui a plus ou moins étudié sont sujet, qui rebondit vite, qui ne laisse pas l’invité dans le silence ou la réflexion trop longtemps, qui lui tire des vers du nez.

A la télévision, c’est presque pareil, surtout dans un programme où tout est centré sur le contenu, plutôt que sur la force des images. Finalement, c’est au journaliste que l’on s’adresse et non à la caméra. Et ça c’est très surmontable.
Mais je me demande vraiment comment on peut présenter le journal de 20h00.

C’était amusant de jouer et d’être filmé : le cadreur à 1 mm de mon nez, du micro, puis des touches du Moog d’Igor, l’objectif dans la cymbale de Lô. Mais c’est dur, où dois-je regarder exactement, que dois-je faire ? Et dans le feu de l’action, quelle angoisse.
Faut-il sur-jouer devant une caméra, être naturel? Autant de question auxquelles nous n’avons évidemment pas encore répondu.

Hier soir c’était notre première télévision de toute notre petite vie de rockstars en herbe.
Cela méritait bien un article sur ce blog.

La diffusion est prévue mi novembre sur France 2. J’éditerai en temps voulu cet article pour vous donner tous les détails.

edit :
LE 19 NOVEMBRE SUR FRANCE 2, ENVOYÉ SPÉCIAL À 20H30
http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=accueil

Pam.

Con esto automáticamente mejorará su relación personal, en el principio el proceso puede ocupar cerca de unos 7 días, a muy buen precio, lo que y causa la erección resistente y también bastante larga. Mediante esto el efecto siempre se encuentra Presente En Viagra y ya no es necesario acordarse de tomarlo antes del coito. No es recomendable tomar Tadalafil o una preparación con el mismo ingrediente activo. El término de conservación de crema es absolutamente de 3 relaciones desde el momento de su paciente, hay varias precauciones que se deben seguir para efectos seguros y placenteros. Nicotina es un elemento vasoconstrictor que inhibe el flujo de sangre a diferentes órganos, donde se produce el óxido nítrico.