I love you Bandit.

Nous y sommes.

La tempête est passée, le Bandit est en cavale depuis lundi dernier et je ne sais pas exactement quoi écrire ici.

Je me doutais qu’en relisant la plupart de mes posts précédents à propos du disque, je sourirais. Un sourire tendre bien sûr, car je sais comment cela s’est passé, et je me souviens des nuits d’insomnies. Si les insomnies n’ont pas vraiment cessé, ce n’est plus à cause de l’angoisse lourde de ne pas arriver à faire un bon disque, mais de l’inquiétude de ne pas le défendre convenablement. On ne se refait pas. Il y a toujours une excellente raison pour ne pas dormir.

Donc lundi matin, ‘Bandit’ était dans les bacs et j’avais peur. Peur d’une catastrophe, d’un casse majeur, d’une garde-à-vue. Rien de tout cela n’est arrivé, et le disque est désormais libre, et probablement aussi prêt à en découdre que je le suis moi-même. A vrai dire, ma fierté est immense. Lorsque l’on sort son premier album on ne sait jamais si on parviendra à en sortir un deuxième. Et un deuxième que l’on pourra aimer convenablement.
Et bien ce disque je l’aime, un peu bêtement, comme on aime lorsqu’on est adolescent. Je l’aime parce qu’il m’a fait comprendre un certain nombre de choses essentielles, sur moi-même, et sur mon métier infernal.

Aujourd’hui tout est différent. Parce que je sors mon second disque, le regard que l’on me porte a changé. On lit diverses choses sur la maturité, l’évolution… Non il n’y a pas de maturité, pas encore, cela viendra peut-être un jour, mais certainement pas tout de suite. Il y a simplement davantage de moi-même dans cet album, et c’est sans doute ce qui lui donne une certaine valeur. Si le chemin pour s’enfuir fut long et tortueux, l’aventure s’est avérée essentielle.

On ne peut pas se cacher derrière un disque, c’est l’inverse qu’il faut faire. Il faut se révéler. Je ne l’avais pas compris, mais c’est désormais une évidence. Un disque n’est pas une photographie d’un moment comme je l’ai souvent dit à propos du premier album, c’est un morceau de soi-même que l’on choisit, que l’on façonne avec soin, et que l’on abandonne aux oreilles des autres. Alors oui, j’avais peur de la vulgarité, de l’impudeur, mais en vérité je n’ai partagé que de la joie et du bonheur avec le Bandit.

Maintenant que les couleurs sont revenues, je n’ai qu’un souhait à formuler : que le disque vous plaise, infiniment, et que vous l’aimiez autant que je l’aime.

BANDIT-BIG

Here we are.

The storm has passed and the Bandit is on the run since monday morning. I don’t really know what I should be writing here.

I knew that re-reading most of my previous posts would make me smile. A sweet smile of course, as I remember it all, as I recall the nights of insomnia. To tell the truth, insomnia is not exactly over, but now it’s not about finishing a good record anymore, it’s about how I can share it properly with you all. People can’t change their nature, right? There is always a good reason for not sleeping anyway.

So last monday the album was in most record stores and I was terribly scared. Scared of a catastrophe, a robbery or some kind of custody. None of this happened and the Bandit now runs free, and is probably as ready as I am to start the fight. I am very proud. When you release a debut album, you never know if you will ever get the chance to make a second one. Another record you’ll love properly. Well I do love this one. Probably in a puerile way, but I love it because it helped me go through essential things, about myself, and made me understand a bit better how my job works.

Everything has changed today. People look at you differently when you release your second album. You start reading things about maturity, change. No, there’s nothing like that yet, but it’s more personal and that’s probably what confers value to this LP. The road to get it done was as winding as the experience was vital. You cannot hide behind a record, you need to do the exact opposite and reveal yourself. Although it seems pretty obvious, it took me quite some time to understand it. A record is not a snapshot of a moment as I thought it was, it’s simply a part of yourself that you chose to let go, and share.

I was afraid of becoming somehow tacky, lacking reserve and delicacy, but what I found is priceless. I shared pure joy and delight with the Bandit.

And now that the colors are back, I hope you’ll love this record as much as I do : boundlessly.

heartcapanalog

Le Président

Nous avons donc un nouveau Président.

A l’occasion de son investiture, souhaitée très normale, rien ne lui aura pourtant été épargné. La grêle, l’averse, puis la foudre. François Hollande débute, et les éléments s’en amusent. La toile aussi, où une multitude de photos sont apparues, le pauvre homme n’étant pas à son avantage : houppette au vent, costard trempé, lunettes embuées, et tout cela sur les Champs Elysée, l’air infiniment digne, devant les militaires. On aurait pu lui lancer des oeufs, ou comme précédemment de la farine, François Hollande est Président, et bien décidé à nous montrer qu’il mesure pleinement la gravité de la situation météorologique, coûte que coûte.

Finalement cette campagne était amusante.
Bien sûr, la politique est un sujet sérieux. Mais lorsque l’on découvrait avec perplexité le casque de cheveux de David Pujadas dans un énième des Paroles et des Actes, la politique, finalement, on s’en fichait pas mal. La gravité de la crise, l’Europe et la grandeur de la France avaient somme toute assez peu d’importance, on avait simplement envie de voir des types s’envoyer des vannes. On aura été plutôt servis, et plus encore. C’était doux d’écouter Jacques Cheminade nous parler des petits hommes verts, rafraîchissant d’observer Philippe Poutou se débattre avec son statut non-désiré de candidat, et amusant de remarquer qu’Eva Joly avait encore changé de lunettes. Et j’oublie Melenchon, halluciné par sa croisade contre Marine Le Pen.
Non, on ne peut pas toujours prendre de la hauteur, et se sentir investi de sa mission suprême d’électeur. Il nous faut aussi de l’action, de la real tv, des comptes à rebours, des iPhone de fils de président, et des motos, bien sûr.

Mais pour ne rien vous cacher, j’ai surtout infiniment aimé cette campagne parce qu’elle m’a fait oublier que mon disque ne sortirait pas avant la fin du mois d’août. Oui, vous avez bien entendu. Le 27 août. Elle m’a fait oublier que les temps sont horriblement difficiles : la crise en Grèce s’est substituée à la crise du disque, pour mon plus grand bonheur. C’est dire où j’en suis.

Hier soir, donc, pendant que François Hollande buvait des bières avec Angela Merkel en tâchant de se mettre d’accord sur la politique économique européenne, j’écrivais une nouvelle chanson. Si faible perspective de croissance et pourtant…n’est-ce pas l’unique solution à ma crise interne, cette crise sérieuse ?
Pas de radio, pas de télé, même pas un train pour aller jouer, les temps sont mornes. Je m’ennuie. Alors je regarde ce que fait le nouveau Président et je me demande qui est le plus bandit de nous deux.

Affaire à suivre.

© Juliane Lancou
© Juliane Lancou / www.julianelancou.fr

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The Agnello Experience

Il y a plusieurs façons de faire un disque, c’est certain, et je n’ai pas choisi la plus simple. Les quelques lecteurs habitués de ce blog le savent bien.

Bandit aura donc déjà eu quelques vies et sera passé entre plusieurs mains. Après avoir re-enregistré le disque une première fois, puis une seconde fois, l’avoir mixé et masterisé, en avoir même sorti un extrait sous forme d’EP digital, je ne trouvais toujours pas le Bandit présentable. Au terme de quelques mois de réflexion et d’interrogations, nous avons tous les trois décidé, avec le support de mon label chéri, d’agrandir l’équipe et de confier le mixage du disque à quelqu’un d’autre. Accepter de ne pas tout faire soi-même, partager enfin, et grandir un peu en somme !

Alors qu’Ernest, Igor et moi épluchions les crédits de nos disques préférés à la recherche du mixeur de nos rêves, plusieurs noms sont apparus et la plupart semblaient inaccessibles. C’est finalement grâce à Steve Fallone, l’homme qui masterise nos albums à Sterling Sound depuis les débuts, qu’a surgit le nom de John Agnello, un de ses bons amis. La discographie de John m’a laissée rêveuse : Cyndi Lauper (!), Les Kills, The Breeders, Sonic Youth, Nada Surf, Dinosaur Jr… (http://www.johnagnello.com). Steve m’a proposé de le contacter, de prendre la température, et de nous mettre en relation. Bingo, deux jours plus tard, les présentations étaient faites et je lui envoyais les chansons. L’angoisse était insupportable, qu’allait-il en penser ? John m’a écrit qu’il adorait l’album et était impatient de participer à l’aventure. J’étais aux anges.

Au-delà de son univers musical et de son savoir-faire évident, John est un type absolument charmant et nos échanges d’emails se sont avérés hauts en couleurs. Je ne pensais pas que faire mixer mon disque serait aussi drôle. Et pourtant. L’expérience a été formidable, artistique, et très humaine, malgré la distance et le décalage horaire. Ou peut-être était-ce grâce à tout cela.

Choisir avec qui travailler est essentiel et pourtant si difficile. J’ai toujours eu besoin de sentir autour de moi un attachement authentique à ce que j’essaie de faire, quelque chose d’à la fois simple et pur, qui est au-delà de la musique elle-même. En vérité, la musique suppose tant de choses essentielles qu’elle ne supporte pas la demi-mesure. Chez John, j’ai senti un enthousiasme nouveau et différent, naturel et insistant, qui éclairait avec bienveillance ce disque alors que jusqu’à présent le Bandit, ainsi que ma confiance fragile, végétaient un peu. Il a certainement eu l’intuition de tout cela.

Curieusement, je me suis toujours sentie plus anglaise qu’américaine ; c’est en Angleterre que j’ai appris l’anglais, j’ai toujours aimé la pudeur anglaise, l’humour anglais ; ce complexe d’insularité dont ils ne peuvent pas se défaire, et qui les rend à la fois si odieux et si attachants. Et la pop anglaise, mon amour éternel. Hélas, cette admiration infinie pour les brits demeure très platonique, et lorsqu’il s’agit de musique c’est de l’Amérique que j’ai reçu le meilleur. Dès notre premier EP en 2006 Steve Fallone nous a conquis par sa science du mastering. Igor et moi l’avons rencontré à New York en 2008 à Sterling Sound. Nous avions été reçus comme des rois dans ces studios mythiques et son assistante l’avait appelé : “Steve ! ce sont les français !”.
Steve travaille essentiellement la nuit et nous avait proposé de passer le lendemain soir à Sterling. Il était tout seul dans les studios. C’était un moment spécial, on avait écouté ‘hysterical’ fraîchement masterisé sur ses enceintes de rêve. L’année suivante, il est venu nous rendre visite à Paris avec sa femme, a assisté à l’un de nos concerts. Depuis il a été un inconditionnel soutien à nos projets. Il a toujours fait preuve d’une immense rigueur, a (trop) souvent sauvé des mixs insauvables, toujours précis et disponible pour ses amis français. Il est si irremplaçable que c’est lui qui m’a présenté John Agnello.

Les américains, ou en tous cas ces deux-là, ont une culture du son et en particulier du rock qui est époustouflante. D’ailleurs, elle est si naturelle qu’il est inutile de l’évoquer. Avant de commencer les mixs avec John, je pensais lui faire une petite sélection de titres que j’aimais pour le guider, l’aider à comprendre plus vite l’état d’esprit global. Je suis contente de ne pas l’avoir fait, car cela n’aurait servi à rien. Ces types-là n’imitent pas, il s’adaptent totalement. C’est ce qui rend l’expérience si agréable.
Avec John, tout s’est passé avec un naturel déconcertant, et s’est installé entre les mixs et les envois de mp3, une correspondance loufoque et sympathique, qui a rendu cette semaine de travail inoubliable.

Grâce à lui, le Bandit a définitivement trouvé sa couleur. Et j’ai un nouvel ami.

Bref, je pars à New York en septembre faire une bise à John Agnello en vrai. N’est-ce pas la moindre des choses ?

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There are many ways to make a record, for sure, and I hate things when they are simple. The few regular readers of this blog know that. The album Bandit had a few lives and was passed around a million times already.
After recording the album twice, having it mixed and mastered three times, after releasing part of it as a digital EP, I thought we still didn’t had the Bandit ready.
It took several months of thinking and we all decided, with the support of my caring label, to add someone to our team, and entrust the mixing to someone new. I had to accept not having total control of the artistic process, I agreed it was time to open up and to grow up.

Several names appeared while we were searching in our beloved album credits, and most seemed inaccessible. It is thanks to Steve Fallone, the man who mastered our albums at Sterling Sound that the name of John Agnello came out, as he is one of his good friends. John’s discography was stunning: Cyndi Lauper, The Kills, The Breeders, Sonic Youth, Nada Surf, Dinosaur Jr … (http://www.johnagnello.com). Steve agreed to connect us and two days later, I sent him some songs. I was very anxious, what would he think? I felt awful while waiting for his answer. John loved the songs, and seemed eager to participate in the album. I was delighted.

Beyond his musical experience and his technical skills, John is absolutely charming and our email exchanges proved to be colorful. I never thought mixing my record would be that funny : the experience was fantastic, artistic, and exquisitely special despite the distance and the jetlag.
The choice of who you work with is essential and yet so difficult, especially in artistic matters. I always needed to feel around me a genuine commitment to what I am trying to do, something simple and pure, that makes sense beyond the music itself.  Music is so essential that it cannot stand half measures. John shared his enthusiasm with so much conviction that I felt it enlightenned the project, and strenghtenned my confidence that was pretty much undermined. I’m sure he knows that.

Strangely enough, I’ve always felt more English than American : I learned English in Great Britain, I always liked the English reserve, the British humor, the ‘complex of the Island’ they have that makes them either odious or endearing. And British pop music of course…my dearest love. Unfortunately, my infinite admiration for brits remained very platonic, and when it comes to my music it’s from America that I received the most.

Since our first EP in 2006 Steve Fallone impressed me with his mastering skills. Igor and I met him in New York in 2008 at Sterling Sound Studios. I remember waiting in the lobby of the Studios and his assistant calling : “Steve ! here are the French !”. Everybody looked rather excited. It was sweet.
Steve works mainly at night and received us the following evening in his magnificent mastering booth. He was all alone in the studio, and it felt like a special moment. We listened to ‘hysterical’ freshly mastered on his amazing gear and Igor and I were really impressed. The following year he came to visit us in Paris with his wife. Since then he showed unconditional support. He has always worked with great rigor, enhanced so many crappy mixes I sent him, being always so accurate and so available for his french friends. And he is so irreplaceable that he is the one who introduced me to John Agnello.

Americans, or at least the two guys we’re talking about here, have a culture of sound and particularly rock that is absolutely breathtaking. Moreover, it is so natural that there is no need to talk about it. Before starting the mixes with John Agnello, I thought I’ll send him a small selection of tracks, to guide him, help him understand the overall mood of the record. I’m glad I didn’t because it would have been useless. These guys do not imitate, they adapt. This is what makes the experience so enjoyable and so special. With John, everything went smoothly, and between the mixes and the delivery of mp3, the friendly correspondence we had made this whole week unforgettable.

Thanks to him, the Bandit has finally found its way out of jail. And I found a new friend.

I’m going to New York in September to give a hug to John Agnello in real life. That’s the least I can do.

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La BBC

Vous l’avez compris, je m’ennuie.
Regarder BFMTV en HD et vivre par procuration la vie du nouveau Président de la République est mon passe-temps préféré. M’imaginer en train de causer cheeseburger avec Barack Obama, ou respirer l’air frais à Camp David fait suffisamment fonctionner mon imaginaire, assure sa survie, et ainsi, le temps passe plus simplement.

Outre mon intérêt assumé pour la vie politique française version 2.0, une autre de mes activités favorite est d’aller consulter l’état de mes passages radio. Je suis abonnée à une sorte de tracker qui selon un algorithme savant recense l’ensemble des passages radios d’un titre, en écoutant des milliers de stations, Fm et web, partout dans tout le monde.
Radio Néo est le grand gagnant du concours puisque le titre Radio est diffusé une multitude de fois chaque jour sur leur antenne depuis plusieurs mois. Soutien devant l’éternel, Radio Néo n’a jamais failli, a toujours été enthousiaste et fidèle et je bénis chaque jour leur existence.
Mais il n’y a pas qu’eux, bien sûr, et mon score de débutante est honorable sur d’autres radio locales du réseau ferarock ; Coloriage FM, Radio Oléron, Panach FM, Up Radio, Alta Frenquenza… j’en oublie évidemment une multitude, qu’ils me pardonnent. Manquent fatalement à l’appel les grosses radios de l’hexagone, bien sûr, mais mon heure viendra, je n’en doute pas.

Graphiques, statistiques, listes, nombre de passages, je passe des heures sur mon tracker, et quand par un hasard merveilleux un de mes titres est joué hors des frontières françaises, j’éprouve un bonheur indicible. Europe ! me voilà ! Soutien indéféctible des belges bien sûr, qui sont de fins connaisseurs en matière de pop anglo-saxonne décomplexée, et des suisses qui m’ont toujours accueilli à bras ouverts et avec qui je partage, outre le goût du rock, la passion vitale du fromage.
Le semaine dernière pourtant, quelle ne fût pas ma surprise d’observer qu’un de mes titres avait été diffusé sur Radio Slovensko en Slovaquie, puis sur Radio Lumina en Roumania. Inattendu.
Comblée, j’ai éteint BFMTV.

Hier matin, alors que je terminais hagarde ma tasse de thé, je suis allée consulter mon tracker préféré. En général le dimanche, il ne se passe rien, même pas un passage en Roumanie. Le dimanche tout le monde s’en contre balance de Pamela Hute, j’ai l’habitude.
Mais hier, surprise totale : ma tasse d’earl grey ayant sans doute aidé à convaincre le sort, la BBC Radio 1 a passé le titre Radio, le premier single de Bandit. Frisson, émotion, vérification : une erreur sans doute. Pourquoi la BBC, référence absolue, aurait-elle eu l’idée saugrenue de diffuser un des mes titres.
Et bien figurez-vous, j’en suis quasiment certaine, c’est une erreur.

Je m’en fous, j’ai quand même eu des frissons.

BBC Radio One

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Le deuxième second

Le disque était terminé, mixé, masterisé, et il avait presque une pochette. Je l’avais fait écouter à un certain nombre d’oreilles de confiance qui semblaient convaincues. Le label était content, mon directeur artistique enthousiaste. Et le disque avait un titre; un titre astucieux qui lui allait bien.
Mais déjà, cela sonnait faux. Le titre avait une autre envergure que le disque lui même.
Le titre était meilleur que le disque.

Vous vous souvenez peut-être de cet article, ici-même, où je racontais combien j’avais détesté enregistrer ce premier deuxième album. C’est tout à fait exact. Il y avait dans l’air de mauvaises choses, rien ne pouvait permettre à ce disque d’être une réussite. J’en avais eu l’intuition très tôt, pendant les enregistrements, mais on n’arrête pas le travail de toute une équipe “parce qu’on sent quelque chose dans l’air”. Alors on ferme sa gueule et on suit le mouvement, en espérant qu’on arrivera quand même à rattraper le ratage qui est en train d’avoir lieu, plus tard.

Mais est-ce vraiment un sentiment supportable ? La perspective de l’échec ?
Ce disque, je ne l’aimais pas. Quoi que je fasse, je n’arrivais rien à en tirer. C’était à pleurer. Alors, j’ai commencé à rêver que je re-enregistrais l’album, chez moi.
Puis un soir, arrivée au bord du précipice, et sans avoir trouvé aucune autre solution satisfaisante, j’ai décidé que j’allais refaire mon disque, avant qu’il ne soit trop tard.

Remettre en question un travail terminé, le dénigrer au point de ne plus vouloir en entendre parler, cela ne me ressemble pas. J’avais l’impression de tout foutre en l’air, d’avoir pris une décision ultra violente. Bien sûr, c’était totalement libérateur, mais aussi un peu inquiétant. Et si finalement, j’étais incapable de faire mieux? Si tout cela était le caprice odieux d’une éternelle insatisfaite?

J’étais absolument sûre de moi.

Le label, quoique interloqué, s’est montré très compréhensif. Ernest, a donné le meilleur de lui même, comme d’habitude, et a accepté cet énième défi imposé, sans hésitation. Après avoir rempli une voiture de matériel en tout genre, Igor et moi avons quitté Paris, trop heureux. Nous avons dédié une semaine à la réalisation d’une infinité de tests sonores; combinaisons improbables de micros, écoute attentive du moindre son de caisse claire, enregistrement de toutes mes guitares les unes après les autres, dans tous les amplis, apprentissage express de ProTools… Tout ce temps perdu et infiniment précieux, ce temps qu’on ne prend jamais ailleurs que chez soi.

Et puis Ernest est passé en coup de vent, un court week-end, et a enregistré les onze titres du disque en à peine une journée et demie. Je n’en revenais pas.
Nous avons tout refait. Les guitares, les basses, les voix, certains arrangements. Titre après titre.
Le mixage du premier morceau m’a procuré une joie pure. Tout sonnait comme dans mes rêves, enfin, et sans effort.
J’avais retrouvé le Bandit ! Un titre à peine, et déjà, il faisait un tabac.

C’est amusant comme on peut se laisser entraîner là où l’on ne veut pas, tout en sachant que c’est le mauvais chemin.
Pourquoi le son d’un album est une chose si importante ? Après tout, les chansons ont toujours été là. Et les chansons ne bougeront pas d’un poil, elles seront toujours vivantes, fidèles à elles-mêmes. Mais le son d’un disque, cette photographie-là, on peut si facilement la rater, et dire exactement l’inverse que ce qu’on avait en tête. Il était moins une.

Je ne suis pas tombée dans le piège, j’ai attrapé le Bandit.




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Cover art

Une pochette de disque : L’artwork, la recherche, et la culture de la pochette d’album. L’audace. L’infini des références.
Entre graphisme et symbolique, photographie et mise en page… à la recherche de l’atemporel.

Le disque ou l’icône?

Photobucket

Les deux.

Sacré casse-tête. Voilà plusieurs mois que je tourne le titre dans ma tête pour en sortir quelque chose, une idée, un signe, une ambiance, une attitude.
Or le Bandit est plutôt bavard, il n’est pas du genre à aller à l’essentiel.

Et bien chers amis, j’ai le regret de vous annoncer, que je n’ai toujours pas de pochette pour ce satané disque.


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Mon deuxième est…

J’en suis revenue.

La Fabrique, 12 jours, 12 titres.

Lieu sublime, envie irrépressible d’enregistrer, et pourtant.

J’avais écrit ici combien le passage au deuxième disque était compliqué. Cette transition douloureuse, je l’ai expérimentée physiquement lors de ces douze jours passés à faire des prises. Donner le meilleur de soi pour dépasser l’amour enfantin du premier disque, progresser. Et puis ne pas trouver ce que l’on cherche, être exigeant jusqu’à l’épuisement.

Rythme effréné, soleil de plomb, peu de sommeil et beaucoup d’inquiétude. Plus de voix, plus d’oreilles. Si seulement j’avais su !

Dans quelques mois, ou quelques années, il m’en restera un souvenir amusé. Toute cette tension inutile alors que ce n’était que le second disque. J’ai le temps d’en faire des disques, et d’en voir des studios, des micros, des cabines, des control room. J’ai le temps d’avoir encore mille extinctions de voix, d’avoir peur, d’avoir envie de mieux faire, d’expérimenter.
Mais il faut une première fois à tout. C’était mon premier deuxième album et je peux dire aujourd’hui qu’il sera né dans un relatif inconfort.

Faut-il être à fleur de peau pour enregistrer un bon disque? Quel est le moment le plus important? l’écriture de la chanson, ou l’enregistrement définitif de cette dernière? J’ai toujours pensé que l’écriture était le moment clef. J’aurais tendance à changer mon fusil d’épaule après ces quelques jours. Enregistrer un disque est un acte horriblement définitif, sur lequel on ne revient pas. Ce qui est définitif est figé, mort. Alors qu’en concert on donne éternellement vie aux chansons, en studio on doit s’appliquer à tuer la chanson, au moment où elle est la plus belle.
Qu’il y a t il au monde de plus angoissant?

Peut-être que la chanson sera plus belle demain? qui sait. Ou était-elle plus belle hier?

Je le dis ici sans honte, j’ai détesté enregistrer ce disque.

Comment chasser ce curieux désamour ?

J’aime profondément ce disque et ce qu’il va devenir, mais je n’ai pas aimé le faire.
Quel affreux paradoxe.

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