MY TARATATA

Jeudi dernier j’ai enregistré mon premier Taratata.
Le premier, parce qu’évidemment, je compte en refaire d’autres. Vous pensez-bien.

J’ai aimé;
c’était court, agréable, certainement imparfait et un peu flou;
intimidant et grisant à la fois.

J’avais peur des caméras, de les sentir braquées sur moi. Elles étaient très discrètes.
J’avais peur de Nagui et de ses questions. Il avait un regard franc et rassurant.
J’avais peur de mon rythme cardiaque. Il était en effet très élevé.
J’avais peur que ma guitare soit désaccordée. A priori c’était convenable.
En vérité, j’avais peur d’assez peu de choses. Mais ces détails se sont accumulés et ont fini par fabriquer une solide angoisse qui m’a accompagnée pendant toute la semaine précédant le jour J.

La journée a été longue.
Comme sur le tournage d’un film, il faut attendre. Les artistes enchainent les répétitions et balances jusqu’à 20h30 où l’émission a commencé dans les conditions du direct. Deux émissions étaient tournées dans la soirée, nous étions programmés dans la seconde.

Nous sommes arrivés vers 13h00 pour les balances. Découverte du plateau. Tout s’est bien passé; mise en place ultra rapide, aidés par le staff puis plusieurs répétitions du titre, pour le son, les lumières, les caméras, et pour nous-même.
Je me suis sentie submergée par un je-ne-sais quoi très joli, mais très paralysant aussi. Les pieds sur le parquet. Waouh.

L’organisation est impressionnante. La synchronisation, le staff, la multitude d’êtres humains qu’il faut pour faire fonctionner un plateau de ce genre : une vraie petite ville.
Nagui est venu se présenter à la fin de notre balance.
Lunaire.
Et oui, je suis bien là, sur le plateau de Taratata.
Je vais aller boire un thé, tiens.

La suite de la journée était assez calme, beaucoup d’attente, et beaucoup de riens. Un peu de maquillage, des discussions, le My Taratata qui permet de dire un bon nombre de bêtises devant une caméra dans une grande caisse en papier mâché, et une faim insoutenable. Le catering est excellent, nous nous sommes jetés dessus à peine était-il ouvert.
Honteux.

20h00.
La première émission a fini par commencer. Je sentais cette étrange effervescence, un peu comme avant un concert. Le public était placé, tout le monde s’affairait, les artistes attendaient leur tour.
Depuis les loges on entendait le son de la salle, le murmure. Il était à peine audible, mais assez pour faire battre mon coeur plus vite qu’à l’accoutumé.

Il y a eu pas mal de cigarettes fumées, un petit footing improvisé à l’extérieur du studio 30 minutes avant notre passage, l’incapacité de boire quoique ce soit de peur de manquer quelque chose d’essentiel, de ne pas savourer assez.
Et puis le moment est venu, vers 23h00 (?). Une jeune fille nous a guidé jusqu’au plateau. Il a fallu attendre quelques instants que l’on nous fasse signe de s’installer pendant que l’artiste précédent était en interview. Ernest et Igor ont pu se placer assez vite. Quant à moi, j’ai attendu derrière les caméras, personne ne me disait d’aller m’installer. Ce moment a duré une éternité. J’attendais, encore et encore, cherchant quelqu’un du regard, pour m’aider, me dire quoi faire, et l’interview se terminait. J’étais abandonnée.
Mais personne ne m’avait oublié, et il a bien fallu y aller devant ce micro, si loin de mes camarades.

A peine le temps de vérifier deux trois choses (ma guitare est bien branchée, le jack, l’ampli, le micro, mes cheveux, mon mediator), Igor a lancé la séquence, le public tapait dans les mains, et c’était parti.
Je n’en ai presque aucun souvenir.
Après il y a eu l’interview, le duo, et encore une interview. J’avais la bouche sèche comme le désert du Sahara.
Le plus doux, c’était le final, quand tout le monde s’est retrouvé sur le plateau pour le générique de fin. Je pouvais sentir dans l’air la détente, le plaisir de la pression qui s’en va, doucement. Et l’envie très immature de boire des coupes de champagne toute la nuit.
Il n’en fut rien, et la nuit qui a suivi était presque paisible.
Reste encore l’appréhension du résultat. C’était bien, c’était médiocre? Les souvenirs qui se bousculent, les sensations, les regrets, l’interview que je me suis reformulée mille fois dans ma tête. Les maladresses?

Taratata, c’était bien.
C’était très bien.

Et comme la vie n’était pas assez belle, le label m’a appelé vendredi pour me dire que le vinyle de l’album était arrivé.

(Merci à Sarah Bastin pour les superbes clichés-souvenirs de cette journée dont je ne publie qu’une infime partie sur ce blog)

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Magical

Un peu plus d’une semaine déjà que l’album est dans les bacs, en vrai.

Je ne parviens pas vraiment à m’empêcher d’aller errer tous les 2-3 jours à la Fnac, discrètement et rapidement, juste histoire de voir si le disque est bien mis en avant, si les gens s’arrêtent, le regardent, l’écoutent, et l’achètent. Mais je ne tiens pas bien longtemps, je me sens vite complètement ridicule. Juste un coup d’oeil, le temps de voir que le vinyle est arrivé à la Fnac, et qu’il dépasse des bacs à St Lazare. Et vite aller se cacher dans le rayon musiques du monde.
Après cette activité hautement sportive, je me détends en achetant les disques des autres, à défaut de voir des inconnus acheter le mien : 1983 de Sophie Hunger, le DVD de Blur à Hyde Park et des White Stripes au Canada, Le dernier Hey Hey My My. Tous superbes.

Tous ces artistes dont je croise la promo, qui ont fait les mêmes émissions, qui ont rencontré les mêmes journalistes à un ou deux jour près, c’est marrant.
Bobby Bazini, par exemple, on s’est suivi partout, Taratata, Deezer, iTunes, MusicMe. C’est un peu devenu un copain du coup. Je m’imagine le croiser lors d’un festival dans quelques mois, et lui dire “Hey Bobby, tu te souviens quand on était tous les deux en home de Deezer”.
N’importe quoi.

Il y a aussi eu la messe de Taratata : sagement assise devant une télé, à siroter un bon Bordeaux tout en regardant, impatiente, la prestation de Charlie Winston & Luke.
Un joli Taratata; un peu froid à cause de mon goût affirmé pour l’Hitchcockisme, mais joli malgré tout. Les sms, les parents, et l’enregistreur qui a déconné. Le générique de fin aussi. Et puis le re-regarder sur le net quelques heures plus tard, toute seule. Et se dire que ça fait tout bizarre d’avoir sa page artiste sur le site de Taratata : un rêve de gosse.
(Pour revoir le Taratata, rendez-vous ici : http://www.mytaratata.com/Pages/ARTISTES_Fiche.aspx?ArtistId=1629)

Il y a aussi eu la Boule Noire, Sold out.
Un Sold Out de débutant, mais un sold out quand même. Un joli concert, l’impression qu’il y avait un public naissant juste pour nous, des gens qui avaient écouté le disque, et qui venaient se le prendre très fort dans les oreilles en live. Un sentiment très nouveau.

Et le lendemain, le pompon, auquel personne ne s’attendait. La une de métro; enfin presque, juste derrière Sarko. Re-déferlante de sms et autres messages : “je prenais mon café ce matin en allant au boulot, et j’ai vu ta tête dans Metro blabla !”
Il y a toutes les vagues connaissances qui grâce au pouvoir de la télévision, et l’efficacité des réseaux sociaux m’envoient des messages pour me rappeler leurs souvenirs d’enfance ou d’adolescence, combien à l’époque déjà j’avais la musique dans le sang et qu’ils étaient persuadés que j’allais réussir.

Bof.

C’est amusant; ce passage de la sphère privée à la sphère publique, en une semaine, juste parce que le disque est sorti. Alors qu’en réalité, rien n’a changé.

Cette aventure est grisante, et je savais bien qu’elle le serait. Même si ce n’est que le tout début, il y a malgré tout un cap passé, une marche franchie, quelque chose. Peut-être est-ce tout simplement le fait de sortir son premier album, et par la magie des médias, de se retrouver dans la cour des grands.

Les mots clefs : la magie des médias.

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